Les faits
Un voyage de rêve en Égypte a tourné au cauchemar pour une touriste française, Nathalie. Cette dernière a été accusée à tort d’avoir tenté de rapporter clandestinement une antiquité en guise de souvenir.
Après dix jours de voyage en Égypte, Nathalie devait prendre son vol retour à l’aéroport de Louxor. C’est lors des contrôles de sécurité que ses valises ont été passées aux rayons X, révélant la présence d’un objet suspect.
Les douaniers ont donc découvert une petite statue qui s’est avérée être une antiquité vieille de 4 500 ans, d’après les experts contactés par les douanes.
L’arrestation et la détention
Accusée de trafic d’antiquités, Nathalie a été emmenée au poste de police de Louxor. Là, son avocat commis d’office lui a expliqué qu’elle était présumée coupable et qu’elle devait s’excuser auprès de la police.
La touriste a été contrainte de dormir dans une petite pièce avec 40 autres personnes arrêtées, vivant ainsi une expérience traumatisante.
Les conditions de détention
Grâce à l’intervention de Jean-François Rial, directeur général de Voyageurs du Monde, l’agence qui organisait son voyage, les conditions de détention de Nathalie ont pu être améliorées.
Cependant, les procédures judiciaires ont été longues et difficiles à accélérer, en raison de l’influence de la sûreté de l’État sur le dossier.
L’avocat commis d’office, peu soucieux de défendre les intérêts de Nathalie, ne lui a pas apporté l’assistance attendue.
Le jugement et les suites
Deux jours après son arrestation, Nathalie a comparu devant un juge francophone. Pour prouver que la statue était une copie, le galeriste est appelé à donner l’adresse de l’atelier de fabrication où des modèles similaires sont produits.
Le juge a finalement prononcé l’arrêt des poursuites, mais n’a pas accordé à Nathalie un non-lieu formel.
Fort heureusement, l’intervention de l’ambassadeur de France au Caire, Éric Chevallier, a permis à Nathalie de monter à bord d’un avion pour rentrer en France.
Les conséquences
Nathalie est désormais interdite d’entrée en Égypte à vie, une situation difficile à accepter après cette épreuve.
Cependant, déterminée à faire valoir ses droits, Nathalie compte entreprendre des démarches pour obtenir la levée de l’interdiction et la reconnaissance officielle du non-lieu.