Eurostar peine à s’adapter à la bureaucratie post-Brexit
Depuis le Brexit, l’Eurostar fait face à de nombreux défis. Les règles de tamponnage des passeports britanniques aux frontières ont créé des retards et des problèmes d’embarquement pour les passagers. Par manque de personnel, la capacité des trains a été limitée, ce qui a entraîné des sièges invendus. Pour remédier à cette situation, Eurostar a mis en place un système de contrôle biométrique pour certains passagers, afin de réduire les contrôles manuels à la sortie du Royaume-Uni. Malgré cela, la société fait face à de nouvelles réglementations post-Brexit, notamment le système d’entrée-sortie de l’UE qui risque de provoquer de nouvelles files d’attente et de limiter le nombre de passagers.
Les contrôles frontaliers affectent les liaisons Amsterdam-Londres
Les contrôles frontaliers post-Brexit ont également des répercussions sur la liaison entre Amsterdam et Londres. La gare Centraal d’Amsterdam étant en rénovation, il n’y a pas suffisamment d’espace pour les équipements de sécurité et les zones d’attente pour les passagers à destination de Londres. Par conséquent, Eurostar a réduit le nombre de trains Amsterdam-Londres. Les passagers doivent désormais changer de train et prendre une correspondance à Bruxelles, ce qui allonge considérablement leur temps de trajet.
Les contrôles biométriques risquent de limiter les services d’Eurostar
Le nouveau système d’entrée-sortie de l’UE prévu pour octobre 2024 pourrait également affecter les services d’Eurostar. Ce système impose des contrôles biométriques pour les citoyens non européens à la gare de Londres St Pancras, ce qui risque de créer de nouvelles files d’attente. Le gouvernement français a proposé trop peu de kiosques, ce qui pourrait entraîner une réduction des services et du nombre de passagers pour Eurostar.
La concurrence menace le monopole d’Eurostar
En plus de ces défis liés au Brexit, Eurostar doit faire face à la concurrence sur la ligne ferroviaire trans-Manche. De nouveaux opérateurs ferroviaires, tels qu’Evolyn et Heuro, prévoient de desservir les liaisons entre Londres, Paris, Bruxelles et Amsterdam. Cette concurrence pourrait permettre de réduire les coûts pour les voyageurs et remettre en question le monopole d’Eurostar.
Des grèves perturbent les voyages en Eurostar
Eurostar a également été confronté à des mouvements de grève qui ont perturbé les voyages des passagers. En décembre 2023, une grève surprise du personnel français d’Eurotunnel a causé des retards et des annulations de trains, ruinant les projets de voyage de milliers de Britanniques pour les fêtes de fin d’année. Ces mouvements sociaux ont généré des frustrations chez les passagers et ont entaché la réputation d’Eurostar.
Bien que l’Eurostar ait réussi à transporter un nombre record de passagers en 2023, cela ne minimise pas les défis auxquels l’entreprise est confrontée. Entre les problèmes liés au Brexit, les mouvements de grève et la concurrence croissante, Eurostar doit s’adapter pour assurer son avenir. Espérons que ces obstacles seront surmontés et que l’Eurostar continuera à être une option de voyage fiable et pratique pour les passagers en Europe.